Estuaire 182

« Une porte s’ouvre et se ferme. Quelqu’un entre ou sort, ce n’est pas clair. Ce pourrait être un miroir – un miroir qui ne se traverse pas, mais qu’on peut renverser de telle façon qu’il emporte le reflet qu’il devait nous rendre. Rien n’est simple. Écrire un poème, c’est confier au langage quelque chose qu’il donnera en retour à quelqu’un d’autre. En cela, sans doute, le poème est réversible, et une revue est l’un des lieux où il vient se retourner sur lui-même avant d’aller vers le monde pour donner à vivre et à penser. » (Extrait du liminaire « Une histoire de moins en moins trouée ») Dans l’édition printanière de la revueEstuaire, lisez Hugo Beauchemin-Lachapelle, Marise Belletête, Bélinda Bélice, Virginie Chaloux-Gendron, Alycia Dufour, Andréane Frenette-Vallières, Jean-Sébastien Huot, Anthony Lacroix, Roseline Lambert, Marilou LeBel Dupuis, Sarah-Louise Pelletier-Morin, Camille Readman Prud’homme, Marie-St-Hilaire Tremblay, Fred Moten (traduits par Arianne Des Rochers). La couverture est une œuvre de Chih-Chien Wang.