Estuaire 185

Sous le thème « Aires de repos », la revue Estuaire propose des poèmes de Victor Bégin, Fiorella Boucher, Silvia Costea, Julie Dugal, Clémence Dumas-Côté, Mimi Haddam, Geneviève Lagacé, Audréanne Martin, Emmanuelle Pierrot, Alexandre Rainville, Alex Thibodeau, Gabrielle Vigneault-Gendron et Oana Avasilichioaei (traduction par Erín Moure) comme des lieux où reprendre son souffle, des lieux d’où regarder vers ce qu’on ne sait pas encore, ailleurs, là où la vie est. Cette vie qui épuise, car « [l]a majorité d’entre nous est à bout de souffle, alors que la vie devrait être le mouvement même de ce souffle. Mais ça coince toujours quelque part […]. C’est un constat aussi banal qu’inquiétant: les gens souffrent. Il faut soigner les blessures, mais elles n’ont jamais le temps de perdre de leur vif. Dans leurs profonds sillons ne pousse que la fatigue. » (extrait) La couverture est une œuvre de Kanako Hatsuya.