Liberté 324

Cet été, la revue Liberté propose des réflexions sur le corps, car « notre époque semble obsédée par les états de la chair. » (Liberté) « Nous quantifions sa performance ou ses limites, visons son amélioration continue, et acceptons aisément son uniformisation, à un point tel qu’une définition étroite de l’esthétique des corps se confond avec une appréciation morale. Nous n’avons jamais aussi bien compris la mécanique du corps, mais paradoxalement, nous nous trouvons dépourvus lorsque celui-ci ne peut plus être mis à l’ouvrage, qu’il vieillit, qu’il se débat contre une maladie chronique ou incurable, lorsqu’il perd son énergie. » (Liberté) Lisez Alexandre Klein sur le perpétuel entrainement de soi, Daphné B. sur le capitalisme de la chair, Carole David sur le vieillissement, Paul-André Fortier sur le deuil du corps virtuose, Marianne Di Croce sur la douleur chronique et le travail intellectuel, Martine Delvaux et Valérie Lebrun sur le désir.