Liberté 339

Le Saint-Laurent, l’eau entre nous. Estuaire d’exception, précieux gardien de la biodiversité, le fleuve détermine les villes, les routes, la vie culturelle. Il est aussi un « corridor économique » incontournable, qui fait rêver de développement économique infini. Pour mesurer les distances et les solidarités entre habitant.es du fleuve, Liberté part à la rencontre de gens qui le chérissent et le protègent. Aurélie Lanctôt rencontre des militant·es qui résistent à l’industrialisation du fleuve; Melville Beaulieu démystifie le travail de marin; Marie-Hélène Voyer espère la banquise; Emma Desgens voit la route disparaître dans l’eau, Adèle Clapperton-Richard pratique une géographie de l’attachement et Kateri Lemmens mêle poésie et océanographie. Ce numéro comprend aussi une carte détachable dessinée par Julie Delporte. Hors-dossier, vous trouverez un entretien entre Ricarson Dorcé et Nadia Yala Kisukidi, un article de Frédérique Bernier sur ce que le repos forcé révèle des rapports ambigus que nous entretenons avec l’injonction de productivité et bien plus.