Tangence 118

Ce numéro de la revue Tangence s’intéresse aux romanciers réfléchissant à leur art et au rôle joué dans son développement par la continuité, les leçons acquises et les modèles venus temporellement de loin ou de près. « C’est cette réflexion […] que propose d’explorer le présent dossier à travers l’étude de la pensée de romanciers aux esthétiques très variées et venus d’horizons divers, mais qui ont tous en commun de faire de l’héritage du roman le nœud critique – et fécond pour cette raison même — de leur œuvre et de leur art. » (Isabelle Daunais). Isabelle Daunais se penche sur les rapports entre romanciers et histoire du roman. Michel Biron s’intéresse à l’art du roman chez Huysmans et Olivier Parenteau à cet art chez Michel Houellebecq. Cecilia Benaglia discute de l’héritage français et européen dans le roman italien des années 1960, alors que Yan Hamel aborde Orhan Pamuk. Puis, Jolianne Gaudreault-Bourgeois explore le roman comme « genre le plus libre qui soit ».