Tangence 120

Ce numéro de la revue Tangence porte sur le devenir-souvenir du roman, c’est-à-dire la mémoire, fragmentée, le souvenir, plus ou moins fiable, que la lecture du roman laisse. « Le devenir-souvenir du roman, c’est aussi ce que le roman devient progressivement tout au long de son histoire, du moins depuis qu’il a fait de la mémoire un enjeu, tout à la fois thématique et formel […] » (extrait du liminaire). Le numéro comprend sept articles. Nathalie Piégay propose une typologie des souvenirs de lecture romanesques comme racontés dans les romans. Katerine Gosselin étudie la relation entre souvenir du roman et souvenir autobiographique dans deux romans de Claude Simon. Guillaume Perrier aborde aussi la question du souvenir autobiographique. Camille Koskas et Christophe Pradeau s’intéressent à une nouvelle intertextualité où l’un des deux textes est médiatisé par le souvenir. Mathieu Simard rappelle ce que le roman doit au genre des mémoires, alors qu’Isabelle Daunais discute du roman devant la crise de la mémoire au XIXe siècle.