Exit 115

Ce numéro 115 d'Exit met de l'avant l’empreinte comme une trace, un chemin en soi, venant de nous ou de l’extérieur, venant de l’ADN ou d’événements. Quelque chose de marquant, quelque chose de l’identité, autant un tatouage désiré qu’une cicatrice. « Est-ce que les poètes sont, en quelque sorte, des enfants de la frontière ? En tous cas, les poètes marchent sur la lisière, la frontière, sautent parfois la clôture, parfois basculent d’un côté comme de l’autre, parfois ils tentent de repousser la limite, parfois la repoussent inconsciemment, tant en trébuchant qu’en explorant toujours plus loin la forme et son contenu. Et qu’en est-il des traces que ces poètes laissent tant à la surface des choses qu’à l’intérieur de nous, lecteurs et lectrices ? Qu’en est-il de ces empreintes que les écrivains, écrivaines, portent en eux, en elles, et avec lesquelles ils et elles composent ? Ce numéro 115 approche ce sujet de l’empreinte plus subtilement, ou plutôt plus involontairement, dans la section régulière du numéro, et plus directement, de manière consciente, dans la section « Dialogue ». »