Création littéraire

Avec son numéro « Rives et affluents », la revue Le Sabord, fondée en 1983 dans la ville portuaire de Trois-Rivières, renoue avec ses origines fluviales. Le numéro invite à se faire insulaire, à arpenter les berges et à franchir, construire des ponts entre territoires et univers.

Quinze auteurs·rices et artistes abordent les monstres dans la revue Le Sabord. Alors que nous vieillissons, les monstres de l’enfance se transforment. Désormais à l’étroit dans les nuits agitées, ils migrent vers des horizons complexes où, subtilement, ils déploient leur arsenal protéiforme pour provoquer peur, dégoût, inquiétude ou fascination.

Reflet de notre inventivité, les machines occupent une place prépondérante dans notre imaginaire et notre quotidien. Elles sont devenues des partenaires, au-delà de leur fonction initiale d’outils, complexifiant les relations qui nous unissent à elles. Ce numéro de la revue Le Sabord aborde les machines de manière multiple.

C’est sous le thème « Monument » que se déploie ce numéro de la revue Le Sabord. Le numéro comprend dix textes et cinq œuvres visuelles. Comme sur l’arbre, le temps passe sur le monument, s’y dépose et le sculpte. Celui-ci conserve et collectionne les moments contemplatifs.

Terme polysémique, « cellule » provient de « cella », chambre, et de « ula », petit. Est-ce une pièce minuscule dans laquelle se capitonner du monde ? Dans cette édition de la revue Le Sabord, onze auteurs·rices se réunissent pour explorer cette double entité cellulaire, entre biologique et carcéral.

Points de suture, suturer : ce qui guérit après avoir été blessé. La revue Le Sabord, fil à la main, aborde le thème du soin. Auteurs·rices et artistes montrent comment l’on peut rapiécer la chair, panser ses entailles, témoignent de la poésie de la suture.

« Déposer ma langue sur un crochet, crier enfin : “je suis rentrée à la maison!” » scande le numéro hivernal de la revue Mœbius. « Le crochet c’est naturel pour le manteau, ça lui va. Tandis que la langue… [...] »

Le numéro printanier de la revue Moebius, « La matière s’est de tout temps mise à bouger seule » (Nicole Brossard, L’amèr ou Le chapitre effrité) a été dirigé par Baron Marc-André Lévesque et Chloé Savoie-Bernard. Avec la poésie de Valérie Lefebvre-Faucher, Marie-Hélène Constant, Mimi Haddam, Patricia Houle, et plus encore !

C’est l’espace ménager qu’on connaît, et les mots qui le mangent, cent-soixante-deuxième numéro de la revue Moebius a été dirigé par Clara Dupuis-Morency et Marc-André Cholette-Héroux. « La langue n’est plus domestique. Ce n’est pas une insurrection, mais une indiscipline : elle s’est lassée d’être comestible. [...]»

« Les corps qui dansent sont toujours les corps de ma nuit », cent-soixante-troisième numéro de la revue Mœbius a été dirigé par Nicholas Dawson et Gabrielle Giasson-Dulude. Les textes qui composent ce numéro exposent la fragilité avec courage. Il est question de tension entre jours et nuits, d’une expérience...

« Je découvre qu’on peut faire du porno durable », plus récent numéro de la revue Mœbius a été dirigé par Jeannot Clair et Clara Dupuis-Morency. « La porno n’est pas le sexe. Elle est sa mauvaise conscience. La Grande Machine pornographique. Sa durabilité nous tuera tous. »

Le numéro printanier de la revue Mœbius , dirigé par Marc-André Cholette-Héroux et Olivia Tapiero vous propose des textes, en vers ou en prose, articulés autour d’une citation-thème de Vladimir Slepian  tirée de Fils de chien : « Écoutez ! Je serai votre chien, un bon chien, mieux que tout autre chien. »