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Zone Occupée 28
Zone occupée no 28 explore comment la fluidité se manifeste dans les formes, les idées, les mouvements et les émotions, à la lumière des écrits de Braidotti et Grosz sur la subjectivité fluide et la corporealité.
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La Fluidité, envisagée dans ses multiples dimensions, se révèle comme le terreau propice à l'innovation artistique, selon les concepts de Deleuze et Guattari sur la rhizomaticité et la déterritorialisation. Cette notion transcende les limites physiques, s'exprimant dans la mouvance des transitions, inspirant ainsi les processus créatifs des artistes. Comment cette fluidité se manifeste-t-elle dans les formes, les idées, les mouvements et les émotions, à la lumière des écrits de Braidotti et Grosz sur la subjectivité fluide et la corporealité? Au-delà des médiums artistiques, cet appel s'étend à la représentation de la fluidité dans les identités, les genres et les frontières, explorant les idées de penseurs tels que Homi K. Bhabha sur les espaces intermédiaires et les identités hybrides. Comment les artistes repensent-ils les limites conventionnelles, façonnant ainsi une esthétique de la fluidité dans l'art contemporain? Rosi Braidotti et Elizabeth Grosz sont deux penseuses majeures dans le domaine de la philosophie féministe et des études de genre, ayant exploré des concepts tels que la subjectivité fluide et la corporealité.
Rosi Braidotti, dans ses écrits, met en avant une vision de la subjectivité fluide qui transcende les frontières fixées par les identités traditionnelles. Elle propose une perspective posthumaniste où les individus ne sont pas définis par des catégories figées, mais plutôt par des processus en perpétuel devenir. Pour Braidotti, la subjectivité est un concept mouvant, en constante transformation, influencé par les interactions sociales, les contextes historiques et les avancées technologiques. Elle encourage ainsi à repenser les notions de genre, de sexualité et d'identité à travers le prisme de la fluidité.
Elizabeth Grosz, de son côté, explore la corporealité dans sa relation dynamique avec le monde qui l'entoure. Elle s'intéresse particulièrement à la manière dont les corps sont produits, perçus et politisés dans différentes cultures et contextes sociaux. Grosz met en lumière la fluidité des corps, leur capacité à se transformer et à être transformés par leur environnement. Pour elle, la corporealité est un champ d'exploration fertile où se croisent les questions de pouvoir, de désir et de résistance.
En combinant les idées de Braidotti sur la subjectivité fluide et celles de Grosz sur la corporealité, il est possible de développer une compréhension complexe et nuancée de la fluidité dans les arts contemporains. Ces perspectives invitent à repenser les notions de stabilité, d'identité et de matérialité, offrant ainsi de nouvelles avenues pour la création artistique et la réflexion théorique.
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Le numéro en détails
Formats |
Papier |
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Dimensions |
21 x 27.3 cm |
Nombre de pages |
84 pages |
Nombre de numéros par an |
2 |
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